mardi 10 juin 2014

Masque Nocturne



La lune enveloppe la teinte sombre de la ville,
Au blanc onirique s’endorment les dernières lueurs.
Seuls les fantômes jaunes demeurent,
Forçant l'errant à baisser les yeux.
-
Ainsi privée de ses amants, elle pleure.
Ses larmes n'y changent rien
Car les gardiens demeurent.
-
Et l'ironie en fait,
Que c'est à l'aurore que tout se dit.
Quand l'Homme y découvre la rosée,
La lune, est déjà partie.