mercredi 23 juillet 2014

Araignée




La veuve s'articule sur sa toile,
Tissant les sournoiseries de nos peurs
Méticuleuse inventeuse des cœurs
Elle trompe les hommes des ses yeux étoilé

mardi 22 juillet 2014

Vertige ascensionnel



Le vent nous parle
Mécontent de nos œuvres
Lui qui aime tant la liberté
Se heurte à nos pensées

Il s'engouffre dans nos esprits
Sifflant entre les murs
Il fait taire nos envies
Et incline la verdure

Souffle de mémoire
Les fils de nos peurs
Impuissant fasse au miroir
La brise en grand malheur

Le vent s'enfuit
Cherche la plaine
Là où il peut respirer,
Sans faire de bruit.


L'ombre du spectre



La lumière du ciel
Aveugle les nuages.
Le bleu s'absente,
Et les arbres s'endorment.

Le temps semble disparu
S'éloignent nos âmes.
Le jaune est perdu,
Et les plantes se lamentent.

Les sons ne font plus qu'un
Peuplés d'esprit malin.
Le blanc persiste,
Et les murs se taisent.

Le monde changé en pierre
N'avance que les mots.
Le vert est oublié,
Et notre raison se meure.

jeudi 17 juillet 2014

Vermeil




Perdure à l'éclat de jade
Un certain voile d'esprit
Qui charme nos envies
Souffrantes de pensées fades.

Un peu de cette liqueur
Alchimie de nos peurs,
S'enfonce sans un bruit
L'essence de la mélancolie.

Une petite lueur anime
Le reste de verdure
Qui parsème nos idées
Soufflantes de désespoir.

La flamme c'est éteinte,
Glaçant les veines écarlates.
Hécatombe de nos tourments
Dans la lisière du vivant.


samedi 12 juillet 2014

Un jour nouveau



Le temple est vide
Seul la pierre demeure.
Impassible au masque de marbre
L'ombre ne la surprend plus.


Seuls les murs se souviennent
qu'avant, les rayons du soleil
Illuminaient la grande salle
Dévoilant l'or incrusté dans la roche


Il se débat, il hurle, Il prie
Aux pierres de s'exprimer.
Mais la nuit est tombée
Et le sanctuaire disparaît


Il fallut qu'un jour se lève
Pour qu'enfin les pierres
Touchées par cette lumière
Libèrent leurs richesses.

Atone



Le brouillard parfume la ville
Faisant planer un éclatant silence,
Les rues n'ont plus d'engeance
Et les antennes de radio vacillent

-

L'errance des âmes perdues
Les mène devant l'usine.
Un hurlement frissonne des fils tendus
Grisant le peu de couleurs sanguines

-

Et s'empare le désespoir
de s’échouer dans la masse.