Les esprits sont fermés,
Les visages inertes.
Dans les villes maudites,
La musique s'est arrêté.
L'objet est le seul
vivant.
Les masques refusent de se
parler
Et ne se croisent par
politesse.
Le son des pas vire au
boucan.
Le ciel tente de
s'exprimer,
Mais personne ne l'écoute.
Caché derrière un
immeuble,
Le bel arc-en-ciel se
tait.
Les nuages recouvrent la
métropole,
La pluie n'est que
désagrément.
Les êtres divins perdent
leurs auréoles,
La rue se meurt en
hurlement.
Certaines personnes
tentent d'éclairer,
Mais paraissent de sombres
illuminées.
Les regards ignorent
l'accordéon,
Leurs paroles n'ont plus
de raison.
L'étrange paroxysme
ascendant,
Pousse les fleurs au
suicide.
La mort chuchote aux gens,
La douce brise du néant.
Dansent les âmes
Perdues des brumes
Sans passion,
Sans émotion.