Le ciel se fane, le temps
se tait
La fleur est noire , le
vent se fige
Dans l'antre de nos
vestiges
Une mélodie s'en est
allée
Elle s'envole à jamais
Loin de tout murmures
Si faible déchirure
Qu’en lambeaux disparaît
Un désespoir gisant
Un silence pour éternité
La lame s'est rouillée
Dans un être innocent.
Noyé de sa texture
Plongée dans sa brûlure
L'abjure de sa blessure
Consume ses mains d'azur
Un requiem taché de sang
D'orgueil et de safran
Purifiant de son apnée
Les cendres de sa pensée
Ainsi l'aurore d'une
petite fleur,
Murmure d'une innocence,
Abjure de toute présence
Vestiges de nos douleur.