dimanche 22 décembre 2019

Le cierge de l'ambre cramoisi




Le ciel se fane, le temps se tait
La fleur est noire , le vent se fige
Dans l'antre de nos vestiges
Une mélodie s'en est allée

Elle s'envole à jamais
Loin de tout murmures
Si faible déchirure
Qu’en lambeaux disparaît

Un désespoir gisant
Un silence pour éternité
La lame s'est rouillée
Dans un être innocent.

Noyé de sa texture
Plongée dans sa brûlure
L'abjure de sa blessure
Consume ses mains d'azur

Un requiem taché de sang
D'orgueil et de safran
Purifiant de son apnée
Les cendres de sa pensée

Ainsi l'aurore d'une petite fleur,
Murmure d'une innocence,
Abjure de toute présence
Vestiges de nos douleur.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire